Quelques mots écrits sur un carnet en pleine nuit
Tête lourde et douloureuse
Tu t’obstines encore à fuir
Cette sombre nuit doucereuse
Dans laquelle il te faudrait t’enfouir
Les battements incessants
De ce cœur blessé
Résonnent obstinément
A mes oreilles fatiguées
Le sommeil m’échappe
Depuis de nombreuses nuits
Les pensées me happent
Dans leurs richesses inouïes
Compter jusqu’à l’infini
Pour espérer les occulter
Afin de sombrer dans l’oubli
Et me sentir enfin apaisée